Mon vieux pote Sammy vient de s'en aller, après 17 années passées à mes côtés.
Il ne parlait pas et ne comprenait que peu de mots. Il était d'accord avec moi plus souvent que la moyenne et se laissait assez facilement corrompre lorsqu'il n'était pas d'accord.
Je m'aperçois que, souvent, il n'était pas sur les photos, ou alors coupé (en bas à droite) ou au fond ... en tout petit. Pourtant, quelle place il a pris ... 6.200 heures de balades (plus de 3,5 tonnes de caca ramassé) ; son odeur dans tous mes apparts, des poils sur toutes mes fringues.
Lui et moi savions intuitivement comment l'autre fonctionnait ..... enfin parfois ça marchait ... Et je ne parle pas du nombre de fois où l'on n'a jamais su qui avait ramené qui à la maison après avoir traversé nuitamment Paris ; les deux étant simplement soulagés de se réveiller ensemble au petit matin (enfin ... vers 15h30 ;-)
Quelqu'un m'a dit qu'on a retrouvé, dans les ruines de Pompéi, un collier de chien portant l'inscription "Caius m'appartient"... Plutôt malin de la part de Caius, tant il est vrai qu'il y a toujours deux côtés à une chaîne.
En tout cas, si l'on considère que le but d'un corniaud est de rester avec sa meute et pas trop loin de la gamelle, on a pas trop loupé sa sortie de scène : on s'est rejoué La Grande Bouffe .... et puis la meute était là, le 23 décembre 2013 :-)
Encore une dure année qui vient de se faire la malle
On a bien mérité une petite balade chez les ours alors … Allez les gars, on y r’tourne …..
Rappelez-vous, dans l’épisode précédent de la parenthèse enchantée, nos héros avaient appris que le fuckin’ refuge du Sotre était indisponible et, inconsolables, s’étaient résolus à passer ses quelques moments de recueillement dans un nouveau lieu d’accueil (toujours difficile de changer ses p’tites ha ha bitures).
Mais nous avions été assez rapidement rassurés.
Le lieu est à peu près aussi isolé :
Première maison à 1 km à vol d’oiseau … tout va bien…
Côté logistique, la Xème édition est en route pour la certification « deutchland qualität » :
Provisions de bouches :
Kit médical de premier secours :
Des moyens de communication performants afin de demeurer constamment en contact avec la base :
Alors certes, l’art culinaire y a un peu perdu et l’on se prend à regretter les bonnes tartiflettes et autres tourtes au riesling du Sotre ; ces dernières étant d’autant meilleures qu’elles étaient servies sans qu’on ait à lever le petit doigt.
Mais le talent et l’imagination viendront bientôt compenser ce que la tranquilité a perdu.
Et le résultat, c’est - comme d’habitude, quelques belles tablées de goinfres.
Les conditions essentielles de la survie étant assurées, nous avons pu nous tourner vers les objectifs du week-end :
Jour 1 : La grande Aventure !
Et en la matière, si l’aventure est au bout du chemin, un petit virage peut parfois accélérer les choses :
C’est donc plein de certitude sur le bonheur d’avoir de la chance dans la vie que nous nous élançons dans la forêt.
Sauf un ou deux qui ont - dès le départ – résolument raté le virage :
Et c’est plein de neiges dans les oreilles (et de sourire dans la bouche) que nous revenons au refuge après plusieurs dizaines de minutes éprouvantes pour la régulation thermiques de nos pôvres organismes déjà pas mal mis à contribution par les précédentes libations.
Et on en a relevé des gars qui en pouvaient plus…. Y a qu’à voir :
Comme quoi, ceussqui disent que le schnaps ça réchauffe pas le corps sont rien que des menteux Encore un coup des lobbies de l’eau minérale qui essayent de nous faire prendre nos vessies pour des lanternes.
Même s’il est vrai que, comme souvent, c’est aussi la qualité de l’équipement qui a fait la différence :
Bref, deuxième jour …. après un repos spartiate dans les canapés ketchoua de survie :
Et une spéciale dédicace à Jean qui a bondi, au petit matin (et avant tout le monde) sur le téléphone du refuge afin de rassurer le gérant de l’ONF sur l’état des lieux à l’aube du deuxième jour.
Nouvelle journée, nouvelle objectif : La (re)conquête du feu.
Mais pas facile d’allumer un feu dans ce merdier froid et humide.
Heureusement, la science nous offre son aide (et soyez rassuré, pour les prochaines éditions, j’en ai retrouvé plusieurs bouteilles ;-)
Et bientôt .....
Et ce qui est super, c’est que, vu de l’intérieur, c’est sympa aussi. …
Alors là ….. il s’en est déjà passé des trucs de ouf dans ses week-end fantastiques, mais cette fois, cela dépassait tout ce qu’on avait déjà vu précédemment.
Si si , restez vous allez voir !
Rien d’autre que de l’incroyable braves gens, du sensationnel, de l’exceptionnel, du jamais vu … à commencer par ce superbe nouveau refuge …
Le refuge du Sotre étant inaccessible (ou alors y veulent vraiment plus nous voir ?!? ). Il avait bien fallut se résoudre à changer de crèmerie.
Et surprise …. C’avait pas l’air si mal ….
En tout cas, il y avait des bases solides sur les quelles construire un beau week-end.
On pouvait essayer de réimporter les classiques qui fonctionnent bien pour lutter contre la nostalgie :
Le barbeuhk
et la wursht
Le picon
le p’tit blanc, le p’tit rouge,
le p’tit schnaps, les trucs exotiques …
Deuxième jour ….
Au petit matin, tout le monde est en pleine forme pour la balade ….
La balade !! oui … la balade …. oulahala
Cette année c’était très chouette... comme dans un rêve …
Camp de basse
Quelques rencontres insolites (je crois qu'ils étaient allemands)
Bref, à la fin du week-end, le résultat est là !
C'est encore une brillante réussite en termes d’amusement avec notamment :
un barbek qui a fonctionné au delà de toute espérance :
Un soutien non dissimulée à la vraie gauche de gauche
Des jeux dont la subtilité le dispute fréquemment à la drôlerie.
Une petite balade au flambeau
Et le clou du week-end : l'ouverture de la bouteille avec une chaussure (la photo ne rend malheureusement pas sufffisamment hommage à cet exercice de haute technicité).
Reprenons le fil de ce blogenplotz, mais ... comme on ne rattrape pas le temps perdu, je serai sobre (dans l'écriture).
L’arrivée, la restauration (avec une petit pensée pour l’accueil inégalé de nos hôtes du Sotré ... et de leurs gentils clients dont certains ont eu la sympathie de nous ouvrir à trois heure du mat’)
Jour 1 : la balade.
Jour 2 : petite régression tranquille.
Installation (avec plus ou moins d'équipement selon les personnalités)
On laisse venir la décontraction
La SUPRA décontraction
Et hop ... un petit effort pour se rappeler comment ça fait pas du bien.
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Le retour à la nature en moins de 48 h chrono
Cette fois encore, ils étaient là ... à 100% de leur capacités :
Ils ont semblé un peu surpris en nous voyant arriver, genre :
« ..... mais d’habitude, vous réserver sous un autre nom ?!!!». A partir de maintenant, y va falloir être stratégique pour y
retourner encore quelque fois.
A part ça, à l’exception de quelques momentanés trous dans les rangs,
c’était encore la belle fête qu’on connaît, mais … quelque chose à changé !….
Si, si regardez bien les bouteilles…..
Mais reprenons depuis le début.
Tout avait commencé la veille de la belle manière :
Avec la participation d’Alex, le maître des
cartes.
Et celle, désormais habituelle, de la fine équipe du 675.
Toujours
le même volontarisme sans faille
Je passe sobrement sur la petite réunion d’organisation de
la ballade (samedi aprem) : . Jetez un œil sur les photos de la précédente réunion
ô sommet, c’était le même principe....
..... et pis si je mets
encore des photos de Jean bourré, y va encore me menacer….
Donc
Surtout que j’ai bien réfléchi et je ne vais pas vous donner
un droit d’accès au blogenplotz.
(Par contre, en application des articles 39 et suivants de la loi
du 6 janvier 1978 modifiée, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de
rectification aux informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer
ce droit et obtenir communication des
informations vous concernant, veuillez vous adresser à ààà ….. Ahh aaaaaaaahhh ... JAMAIS !
Bref .....
Les premiers repérages (faire une pause pour laisser
souffler le foie)
Retour et petite collation
Et puis la petite nouveauté de cette édition (bien appréciée par
nos voisins du refuge), la veillée au-clair-de-la-luneuh :
Et le fabuleux voyage au pays des songes qui ne manque
jamais d’arriver
(Faut dire qu’on y met les moyens) :
Le lendemain, malgré des rangs clairsemés, toujours la joie
sur les visages
Si,
si regardez, là encore …on voit mieux …
le personnage central ..... ne dirait on pas qu’il esquisse un sourire
de contentement.
Ok, c'est vrai que c'est pas facile de sourire quand c'est qu'on crève de soif.
Mais en tout cas, maintenant, on a élaboré le planning idéal pour nos prochaines escapades :
* Arrivée :
vendredi en fin d’aprem – début de soirée suivi de la traditionnelle grosse
GROSSE murge, brièvement interrompu par une petite tourte + tarte aux myrtille,
etc….
* Samedi : on
roule jusqu’au sommet et la traditionnelle grosse GROSSE marche peut se
dérouler dans de bonne conditions (en essayant de porter les naufragés de la veille).
* Samedi soir :
normalement, on est un peu calmé et on peut se faire un petit jeu paisible, histoire de
montrer une autre face de nous à nos hôtes (y faut qu’on récupère des points)
* Dimanche : après
une bonne nuit de sommeil, on regagne nos foyer sans avoir l’impression d’être
passé dans une moissonneuse-batteuse :o)
A la prochaine donc ….
...........................................................................et pour ceux qui étaient présents, je tiens à
votre disposition la vidéo unique au monde du fabuleux duo
comico-magico-télépoto-spiritueux de Jean et Alex pour le prix incroyable de « 1 bière que tu me payes la
prochaine fois qu’on se voit ».
Chers amis, une fois de plus, je rends compte du
fabuleux voyage à la découverte de la gastronomie
et des beau paysache vosgiens…….
………. Et encore une fois, c'est du lourd (bien que tout
le monde ne soit pas là).
Donc, encore une fois,
une équipe de valeureux aventuriers suréquipés affrontaient la montagne (avec humilité) .....
L’équipement incluait
bien évidemment les dernières avancées de la technologie spatiale en matière
d’alimentation.
Voyons d’abord les tests
en laboratoires :
Sur le terrain, tout est plus compliqué….
Pas le droit à l’erreur ; seule une connaissance parfaite de la
gastronomie montagnarde permet de profiter de chaque instant au maximum.
Malgré
les nombreuses menaces dont j’ai été l’objet, voici, en vrac, quelques
impressions visuelles du week-end à Arbonne-la-forêt (y a aussi quelques impressions sonores
que j’hésite encore à sortir du trou où je les ai momentanément rangées).
Les
autres tofo seront adressées sous pli discret contre remise
d’une certaine grosse somme que je vous communiquerai bientôt gniark
gniark